L’industrie musicale haïtienne fait encore face à de graves problèmes
légaux. Certains managers et fondateurs de groupes musicaux utilisent de
nouvelles stratégies et des subterfuges pour satisfaire leurs intérêts
mesquins. Ainsi, ils arrivent à tromper les jeunes promoteurs qui
essaient de joindre les deux bouts. Cette industrie n’a ni structure, ni
futur. Cela se confirme de jour en jour. Il faut toutefois dire qu’à
toute règle il y a des exceptions. On peut compter au moins deux
managers qui respectent les règles du jeu et font preuve de
professionnalisme.
Aujourd’hui, on est en plein dans un «
Disipgate » - un scandale dans la famille Disip, un litige qui traine
depuis l’été 2013, impliquant le manager du groupe Disip, Patrick Fabre,
le chanteur Gazzman Couleur; le promoteur Ralph Léveillé des
Productions « Bleu et Rouge » et une autre organisation « Bedlet
Productions » de Boston. Il faut souligner que depuis le début de ce
litige, Gazzman et Fabre jouent au marronnage. Ils ne répondent plus aux
appels téléphoniques, ni aux courriels des concernés ou des enquêteurs.
Les risques d’investissement dans l’industrie musicale haïtienne
Le dimanche 9 juin 2013, l’organisation « Bedlet Productions » avait engagé le groupe Disip pour animer une soirée dansante à Revere MA, Boston. Elle a eu lieu mais n’a pas été un succès. De nos jours, avec une économie en ruine, investir $14, 000 U.S pour organiser une soirée dansante est une erreur et même une folie. Et cela est d’autant plus grave quand le bal ne rapporte que $750 au promoteur. C’est une perte énorme quand on considère le montant investi, ($14,000 -$750). Certains déclarent que Disip ne peut plus drainer une grande foule quand il ne joue pas en tandem avec un autre groupe?
Un autre promoteur de Boston, Ralph Léveillé des Productions « Bleu et Rouge », témoins de l’échec de la soirée du 9 juin, devrait comprendre le risque qu’il prenait en donnant un premier versement de $1,000 au manager de Disip, Patrick Fabre, pour lui réserver une date dans le but de présenter une soirée vente-signature du nouveau CD « Viktwa » de Disip, dans la même ville. Un document officiel prouve que le premier versement a été déposé le 10 juin sur le compte bancaire de Patrick Fabre. Comment expliquer que le manager arrive aussi à donner l’opportunité à un autre promoteur alors que Ralph Léveillé des Productions « Bleu et Rouge » avait déjà réservé la date pour la vente-signature.
Dans l’industrie musicale haïtienne, la surréservation-le double booking- est monnaie courante et personne n’en parle, simplement pour protéger leurs intérêts personnels ou leur amitié avec les groupes musicaux ou bien pour bénéficier de pots-de-vin des responsables d’orchestres. C’est un risky business-un commerce à haut risque, où, en un clin d’œil, on peut perdre son investissement. Et on doit souligner que dans les régions des Etats-Unis où il neige en hiver, le risque est beaucoup plus grand. Un autre promoteur de Boston vient tout juste de perdre une partie de son investissement le weekend du 14 décembre 2013 parce qu’il a neigé.
Certains méchants qui souhaitent que Disip se dissipe en fumée font croire que ce groupe musical est porte-malheur. La pratique du manager de Disip est comme une vente aux enchères. Il donne l’avantage au promoteur qui lui offre plus d’argent, même s’il a déjà reçu un premier paiement d’un autre promoteur pour lui réserver une date. Ce promoteur-tizanmi risque de jeter Disip dans la fosse aux lions. Gazzman « Couleur » Pierre n’est pas non plus innocent puisqu’il approuve la décision du manager qui, après le bal, exigeait $1, 200 de Bedlet Productions comme taxes sur les colis des musiciens, qui avaient effectué le voyage en avion de Miami à Boston pour honorer le contrat du 9 juin. Ces taxes n’ont pas été prévues, ni discutées avec le représentant de Bedlet Productions avant le bal. C’est de la pure injustice, un abus que je dénonce haut et fort.
J’ai personnellement contacté la ligne aérienne. C’est un scenario que M. Fabre monta de toutes pièces pour faire payer une surtaxe fictive au promoteur qui a déjà essuyé une très grande perte. Même si le groupe Disip avait 30 musiciens, et à raison de $ 25 par bagage (tarif de la ligne aérienne), les frais ne s’élèveraient pas à $1, 200. D’ailleurs, un promoteur n’est pas responsable des colis des musiciens. En toute logique, que va apporter un musicien en déplacement pour animer seulement une soirée ? On doit se rappeler que les lignes aériennes permettent que les passagers montent à bord de l’avion avec un bagage à main « carry-on luggage», qu’ils peuvent placer dans le compartiment à bagages.
La mauvaise gestion du manager affaiblit l’évolution du groupe Disip
Ce sont ces genres de dérives de certains managers qui affaiblissent l’industrie musicale haïtienne, qui déjà n’a aucune structure légale. Auteur de l’article : Robert Noël. Combien de ces formations musicales ont un statut légal et paient les taxes aux États-Unis ? Combien de ces groupes venant de l’extérieur ont aussi un permis de travail légal aux États-Unis ? Combien de ces orchestres font leurs déclarations d’impôt au Service d’Impôt sur le Revenu (IRS), à la fin de l’année fiscale ? Le groupe Disip a-t-il payé les taxes au Service d’Impôt sur le Revenu (IRS) pendant ses trois années d’existence ? A-t-il un permis de travail aux États-Unis? Tous les groupes musicaux se croient tous à couvert. Pourtant, le gouvernement fédéral des États-Unis ne nie pas leur existence. Le marché musical haïtien ne rapporte pas encore des millions et Oncle Sam le sait bien. Il prend note et au moment opportun il va agir.
Je pense que Disip vaut mieux que $1,000. Les $1, 000 reçus, pour sécuriser la date de la soirée de la vente-signature, ne vont rendre Gazzman Couleur plus riche s’il les garde ou plus pauvre s’il les rembourse à Ralph Léveillé des Productions « Bleu et Rouge ». En passant, le groupe Disip vient d’animer une soirée dansante en compagnie de Klass et de Carimi, à Amazura, Queens, New York, le samedi 30 novembre dernier pour un cachet dépassant $9, 500, sans taxes. Pourtant, le promoteur de cette soirée est déficitaire. Enfòmasyon vant bèf. Les responsables de Disip peuvent maintenant s’acquitter de leur dette envers le promoteur de Boston, Ralph Léveillé. D’ailleurs, Patrick Fabre le lui avait promis. Aujourd’hui, M. Fabre change d’avis et refuse de rembourser les $1,000 qu’il a déjà empochés depuis juin 2013.
Bien mal acquis ne profite jamais
Gazzman Couleur Pierre doit comprendre et appliquer le proverbe haïtien à son avantage : « mayi w nan solèy se wou k pou veye lapli ». Il a trop à perdre dans cette affaire «Disipgate ». Personne n’a de plus grands intérêts que Gazzman au sein du groupe Disip. S’il veut périr avec son manager-tizanmi, qu’il s’accroche plus solidement à lui. Je profite de l’occasion pour bien rappeler aux musiciens que le manager est un salarié de Disip, qui travaille pour eux, et non le contraire. La tolérance a ses limites. Gazzman doit rembourser l’argent au promoteur de Boston pour éviter le pire. Question d’intégrité et de respect! Gazzman et Fabre doivent se rappeler que « bien mal acquis ne profite jamais ». Loi Universelle !
Le dimanche 9 juin 2013, l’organisation « Bedlet Productions » avait engagé le groupe Disip pour animer une soirée dansante à Revere MA, Boston. Elle a eu lieu mais n’a pas été un succès. De nos jours, avec une économie en ruine, investir $14, 000 U.S pour organiser une soirée dansante est une erreur et même une folie. Et cela est d’autant plus grave quand le bal ne rapporte que $750 au promoteur. C’est une perte énorme quand on considère le montant investi, ($14,000 -$750). Certains déclarent que Disip ne peut plus drainer une grande foule quand il ne joue pas en tandem avec un autre groupe?
Un autre promoteur de Boston, Ralph Léveillé des Productions « Bleu et Rouge », témoins de l’échec de la soirée du 9 juin, devrait comprendre le risque qu’il prenait en donnant un premier versement de $1,000 au manager de Disip, Patrick Fabre, pour lui réserver une date dans le but de présenter une soirée vente-signature du nouveau CD « Viktwa » de Disip, dans la même ville. Un document officiel prouve que le premier versement a été déposé le 10 juin sur le compte bancaire de Patrick Fabre. Comment expliquer que le manager arrive aussi à donner l’opportunité à un autre promoteur alors que Ralph Léveillé des Productions « Bleu et Rouge » avait déjà réservé la date pour la vente-signature.
Dans l’industrie musicale haïtienne, la surréservation-le double booking- est monnaie courante et personne n’en parle, simplement pour protéger leurs intérêts personnels ou leur amitié avec les groupes musicaux ou bien pour bénéficier de pots-de-vin des responsables d’orchestres. C’est un risky business-un commerce à haut risque, où, en un clin d’œil, on peut perdre son investissement. Et on doit souligner que dans les régions des Etats-Unis où il neige en hiver, le risque est beaucoup plus grand. Un autre promoteur de Boston vient tout juste de perdre une partie de son investissement le weekend du 14 décembre 2013 parce qu’il a neigé.
Certains méchants qui souhaitent que Disip se dissipe en fumée font croire que ce groupe musical est porte-malheur. La pratique du manager de Disip est comme une vente aux enchères. Il donne l’avantage au promoteur qui lui offre plus d’argent, même s’il a déjà reçu un premier paiement d’un autre promoteur pour lui réserver une date. Ce promoteur-tizanmi risque de jeter Disip dans la fosse aux lions. Gazzman « Couleur » Pierre n’est pas non plus innocent puisqu’il approuve la décision du manager qui, après le bal, exigeait $1, 200 de Bedlet Productions comme taxes sur les colis des musiciens, qui avaient effectué le voyage en avion de Miami à Boston pour honorer le contrat du 9 juin. Ces taxes n’ont pas été prévues, ni discutées avec le représentant de Bedlet Productions avant le bal. C’est de la pure injustice, un abus que je dénonce haut et fort.
J’ai personnellement contacté la ligne aérienne. C’est un scenario que M. Fabre monta de toutes pièces pour faire payer une surtaxe fictive au promoteur qui a déjà essuyé une très grande perte. Même si le groupe Disip avait 30 musiciens, et à raison de $ 25 par bagage (tarif de la ligne aérienne), les frais ne s’élèveraient pas à $1, 200. D’ailleurs, un promoteur n’est pas responsable des colis des musiciens. En toute logique, que va apporter un musicien en déplacement pour animer seulement une soirée ? On doit se rappeler que les lignes aériennes permettent que les passagers montent à bord de l’avion avec un bagage à main « carry-on luggage», qu’ils peuvent placer dans le compartiment à bagages.
La mauvaise gestion du manager affaiblit l’évolution du groupe Disip
Ce sont ces genres de dérives de certains managers qui affaiblissent l’industrie musicale haïtienne, qui déjà n’a aucune structure légale. Auteur de l’article : Robert Noël. Combien de ces formations musicales ont un statut légal et paient les taxes aux États-Unis ? Combien de ces groupes venant de l’extérieur ont aussi un permis de travail légal aux États-Unis ? Combien de ces orchestres font leurs déclarations d’impôt au Service d’Impôt sur le Revenu (IRS), à la fin de l’année fiscale ? Le groupe Disip a-t-il payé les taxes au Service d’Impôt sur le Revenu (IRS) pendant ses trois années d’existence ? A-t-il un permis de travail aux États-Unis? Tous les groupes musicaux se croient tous à couvert. Pourtant, le gouvernement fédéral des États-Unis ne nie pas leur existence. Le marché musical haïtien ne rapporte pas encore des millions et Oncle Sam le sait bien. Il prend note et au moment opportun il va agir.
Je pense que Disip vaut mieux que $1,000. Les $1, 000 reçus, pour sécuriser la date de la soirée de la vente-signature, ne vont rendre Gazzman Couleur plus riche s’il les garde ou plus pauvre s’il les rembourse à Ralph Léveillé des Productions « Bleu et Rouge ». En passant, le groupe Disip vient d’animer une soirée dansante en compagnie de Klass et de Carimi, à Amazura, Queens, New York, le samedi 30 novembre dernier pour un cachet dépassant $9, 500, sans taxes. Pourtant, le promoteur de cette soirée est déficitaire. Enfòmasyon vant bèf. Les responsables de Disip peuvent maintenant s’acquitter de leur dette envers le promoteur de Boston, Ralph Léveillé. D’ailleurs, Patrick Fabre le lui avait promis. Aujourd’hui, M. Fabre change d’avis et refuse de rembourser les $1,000 qu’il a déjà empochés depuis juin 2013.
Bien mal acquis ne profite jamais
Gazzman Couleur Pierre doit comprendre et appliquer le proverbe haïtien à son avantage : « mayi w nan solèy se wou k pou veye lapli ». Il a trop à perdre dans cette affaire «Disipgate ». Personne n’a de plus grands intérêts que Gazzman au sein du groupe Disip. S’il veut périr avec son manager-tizanmi, qu’il s’accroche plus solidement à lui. Je profite de l’occasion pour bien rappeler aux musiciens que le manager est un salarié de Disip, qui travaille pour eux, et non le contraire. La tolérance a ses limites. Gazzman doit rembourser l’argent au promoteur de Boston pour éviter le pire. Question d’intégrité et de respect! Gazzman et Fabre doivent se rappeler que « bien mal acquis ne profite jamais ». Loi Universelle !
En approuvant la décision du manager, le chanteur de Disip ne fait qu’augmenter sa dette karmique.
Gazzman se dit chrétien. Étant vrai chrétien, il sait que Dieu n’aime pas le vilain - God does not like ugly behavior. Et nous savons tous que nos actes nous suivent à travers le temps. D’après mes enquêtes, Disip ne fait pas payer ces taxes additionnelles aux promoteurs de la Martinique et de la Guadeloupe. Il ne les impose pas non plus aux promoteurs d’Haïti, qui ont déjà les taxes à verser à la DGI (Direction Générale des Impôts). Peut-on aujourd’hui se fier au manager Patrick Fabre et embaucher Disip pour animer une soirée dansante en dehors de la Floride sans être frappé par cette nouvelle loi Fabre / Gazzman / Disip, exigeant aux promoteurs ou à une association à but non-lucratif de payer les taxes sur les bagages / les colis des musiciens, immédiatement après une soirée dansante? D’ailleurs, l’organisateur d’une soirée dansante n’est pas responsable des frais de bagages des musiciens d’un groupe en déplacement. Le responsable de « Bedlet Productions » dit avoir acquitté sa dette complètement envers Disip et est capable de le prouver à qui de droit. Si M. Fabre croit que ladite organisation lui doit encore de l’argent, qu’il la traduise en justice, s’il est aussi sûr que Disip opère son business légalement aux États-Unis.
Gazzman « Couleur » Pierre doit protéger son investissement en temps et argent, s’il veut aller loin. Qui veut aller loin ménage sa monture. Tout le monde sait qu’un manager peut causer la dégringolade et même la dissolution d’un groupe musical qu’il dirige. Il faut que Fabre et Gazzman se ressaisissent.
Gazzman se dit chrétien. Étant vrai chrétien, il sait que Dieu n’aime pas le vilain - God does not like ugly behavior. Et nous savons tous que nos actes nous suivent à travers le temps. D’après mes enquêtes, Disip ne fait pas payer ces taxes additionnelles aux promoteurs de la Martinique et de la Guadeloupe. Il ne les impose pas non plus aux promoteurs d’Haïti, qui ont déjà les taxes à verser à la DGI (Direction Générale des Impôts). Peut-on aujourd’hui se fier au manager Patrick Fabre et embaucher Disip pour animer une soirée dansante en dehors de la Floride sans être frappé par cette nouvelle loi Fabre / Gazzman / Disip, exigeant aux promoteurs ou à une association à but non-lucratif de payer les taxes sur les bagages / les colis des musiciens, immédiatement après une soirée dansante? D’ailleurs, l’organisateur d’une soirée dansante n’est pas responsable des frais de bagages des musiciens d’un groupe en déplacement. Le responsable de « Bedlet Productions » dit avoir acquitté sa dette complètement envers Disip et est capable de le prouver à qui de droit. Si M. Fabre croit que ladite organisation lui doit encore de l’argent, qu’il la traduise en justice, s’il est aussi sûr que Disip opère son business légalement aux États-Unis.
Gazzman « Couleur » Pierre doit protéger son investissement en temps et argent, s’il veut aller loin. Qui veut aller loin ménage sa monture. Tout le monde sait qu’un manager peut causer la dégringolade et même la dissolution d’un groupe musical qu’il dirige. Il faut que Fabre et Gazzman se ressaisissent.
Pourquoi créent-ils une situation si embarrassante quand ils peuvent résoudre le problème à l’amiable? C’est une somme que Gazzman peut payer aujourd’hui même, sans se gratter la tête. Qu’est-ce qui lui coûtera moins cher: s’acquitter de cette dette envers le promoteur de Boston ou payer les taxes dues à IRS (Service des Impôts sur le Revenu des États-Unis) pendant les trois années d'existence de Disip. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. C’est un dossier intéressant qui sera suivi de près et déballé jusqu'à ce que Patrick Fabre ou Gazzman Couleur rembourse au promoteur les $1,000 confisqués sans raison ni cause.
Source : RTVC
Aucun commentaire:
Publier un commentaire